Les soins
Toute difficulté d’apprentissages ou du langage persistant à l’issue de 3 à 6 mois de pédagogie différenciée, ou d’emblée sévère, et/ou toute difficulté d’adaptation scolaire et/ou dans la vie quotidienne ou sociale nécessite une évaluation (voir repérage, dépistage, diagnostic). Il s’agit du premier temps afin de mettre en place les soins nécessaires.
Les projets thérapeutiques sont établis selon la nature du trouble, son intensité, l’analyse de la gêne constatée et en référence aux âges clés développementaux. L’organisation des soins est détaillée dans les Recommandations de la Haute Autorité de Santé (https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2018-01/guide_tsla_vf.pdf).
Lorsqu’une rééducation est nécessaire, différents intervenants sont envisagés sur prescription médicale.
Les troubles spécifiques du langage oral et du langage écrit relèvent de l’orthophonie.
Le choix de l’intervenant en cas de trouble spécifique de la cognition mathématique est souvent l’orthophonie mais il dépend aussi du contexte cognitif du trouble. La comorbidité est élevée avec les troubles d’acquisition du langage écrit, les troubles du langage oral, ou bien de l’organisation du geste, les troubles exécutifs et aggravant la situation d’échec de l’enfant.
Les Troubles d’organisation du geste (TDC Troubles du Développement des Coordinations), ainsi que les troubles touchant le graphisme et/ou l’espace relèvent de l’ergothérapie et/ou de la psychomotricité.
Une rééducation en orthophonie pourra être indiquée en cas d’association d’un trouble du graphisme avec un trouble de l’orthographe.
L’évaluation des progrès de l’enfant est toujours indispensable au bout de 6 mois à 1 an de rééducation, afin de définir la suite du projet thérapeutique en fonction de l’évolution qui peut être conforme aux objectifs fixés, ou à l’inverse très insuffisante, ou enfin intermédiaire, bien notable mais partielle.