Les troubles des apprentissages chez l’enfant (2019)

Les grands groupes de troubles des apprentissages sont décrits: repérage, dépistage, diagnostic et prise en charge. Suivez les liens pour télécharger les diaporamas.

Les troubles du langage oral

Les différentes manifestations sont décrites selon l’âge de l’enfanhttp://arta.fr/?wpdmpro=troubles-specifiques-du-langage-oral_billard-2020t et la sévérité du trouble. Le dépistage par le médecin et l’orientation vers l’orthophoniste sont présentés selon le profil et l’âge de l’enfant. La nécessité d’aborder dès la GSM la connaissance des lettres et l’apprentissage du déchiffrement syllabique en CP sont soulignés.

La dyslexie : Quoi de neuf ?

Les caractéristiques des symptômes présentés par un enfant dyslexique sont décrites ainsi que la définition du trouble. L’évolution des idées depuis quelques années insistent sur le continuum dans les difficultés de l’acquisition de la lecture et de l’orthographe en termes de sévérité et d’évolution. Les faibles lecteurs en environnement défavorisé ont les mêmes déficits cognitifs (conscience phonologique) et les mêmes aspects en IRM fonctionnelle que les dyslexiques en environnement normalement favorisé. La prise en charge préconisée actuellement se déroule en plusieurs étapes :

  1. Les interventions pédagogiques en petits groupes à besoin similaires en fin de GSM (portant sur les facteurs prédictifs), en CP et CE1 (acquisition du déchiffrement et de l’encodage orthographique). Interventions dont les effets doivent être évalués au bout de 4 à 6 mois, afin de proposer les étapes suivantes si les résultats ne sont pas ceux attendus.
  2. Le dépistage et de diagnostic par les professionnels de la santé pour les enfants dont le trouble du langage écrit est d’emblée sévère (non lecteur en CE1) ou n’a pas suffisamment évolué avec les interventions pédagogiques. Avec une attention particulière lorsqu’il existe un facteur de risque (antécédents personnels périnataux ou de trouble du langage oral, antécédents familiaux.

La démarche à suivre du médecin de l’enfant est précisée selon sa classe.

Les troubles praxiques, de quoi parle-t-on, comment les repérer, quel examen initial, quelles étapes diagnostiques, que proposer ?

Les terminologies se sont succédées : dyspraxie, dyspraxie visuo-spatiale, trouble d’acquisition de la coordination… Le consensus récent a adopté la terminologie de Troubles du Développement de la Coordination (TDC) pour désigner les enfants qui souffrent de ces troubles. La définition est donc très ciblée sur la coordination gestuelle, réduisant les troubles spatiaux et les conséquences sur l’écriture et la visuo-construction aux troubles associés. Peu importe la dénomination officielle, ce diaporama fait le point sur les différentes étapes, du repérage à la prise en charge, en passant par les indications et la méthodologie des bilans spécialisés. En pratique, dans le cabinet du médecin, quand et comment repérer ces troubles, orienter vers le psychomotricien ou l’ergothérapeute et comment rechercher les conséquences sur les apprentissages et évaluer le contexte, en particulier psychopathologique.

Troubles de la Cognition Mathématique

Les performances des élèves français en mathématiques se dégradent. Plus d’enfants ont un faible niveau et l’écart entre les « bons » et les « faibles » se creuse. La nomenclature officielle des bilans orthophoniques a remplacé le terme de “bilan logico-mathématique”, par celui de “bilan de la cognition mathématique” (troubles du calcul, troubles du raisonnement logico-mathématique…). Ce n’est pas une modification sans importance, mais une véritable avancée pour reconnaître et diffuser les connaissances actuelles sur l’acquisition du nombre, du calcul et de la résolution de problèmes. Ce sont les applications pratiques de ces connaissances qui sont exposées brièvement afin d’en informer les praticiens. Ainsi le dépistage des troubles touchant l’acquisition du nombre et du calcul permettra une intervention, qu’elle soit pédagogique ou rééducative, adaptée au profil de chaque enfant en difficulté. Car deux points sont actuellement consensuels. Les enfants souffrant de troubles du calcul n’ont pas ds performances homogènes mais un profil souvent dissocié justifiant l’utilisation des batteries récentes plus adaptées aux connaissances cognitives actuelles, tant pour le dépistage (pour exemple la BMT-i) que pour l’évaluation spécialisée (pour exemples le TEDI-MATH Grands ou l’EXAMATH 8-15). Pour en savoir plus, voir journée 13 janvier 2020 : Troubles de la cognition mathématique : le nombre et le calcul.

TDA/H et Troubles des fonctions exécutives

Le diaporama décrit les deux modes d’expression des symptômes : soit dits « chauds » (hot) où l’expression est essentiellement comportementale, soit « froids » (cold) où l’expression se manifeste essentiellement au niveau des performance des tests. Ce qui explique que l’analyse des difficultés d’un enfant portant sur les fonctions attentionnelles et exécutives comportent de nombreux aspects. L’entretien parfois structuré par les questionnaires analysant la plainte dans les différents lieux de vie de l’enfant, l’observation de l’enfant et l’évaluation des performances de ces fonctions transversales en sont les grands axes nécessitant souvent les compétences de professionnels appartenant à différentes disciplines. L’objectif de cette analyse fine est de définir l’action thérapeutique la plus adaptée à chaque enfant. Les résultats d’une étude multidisciplinaire longitudinale croisée sont résumés. Pour en savoir plus, voir l’étude multidisciplinaire longitudinale croisée (Chambry et al., 2011, Encéphale) et les recommandations HAS sur le TDAH 2015.


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